Depuis treize ans déjà, ma profession me fait vivre de grandes émotions, de la naissance de petits bébés tant attendus à l'accompagnement d'un être cher en fin de vie. J'ai eu la chance de pratiquer le métier d'infirmière dans les départements de maternité, de l'urgence et des soins intensifs. J'ai co-écris un livre sur le deuil périnatal. Et depuis quelques années, j'ai découvert un département qui me passionne; la salle d'opération incluant l'endoscopie et la colposcopie. C'est la beauté de la profession infirmière, car nous avons le privilège de travailler dans toutes sortes de spécialités.
Il y a quelques semaines, j'apprends sur les réseaux sociaux qu'il y aura une évaluation écrite obligatoire pour toutes les infirmières du niveau collégial du Québec. Celles qui auront une note inférieur à 75% seront tenues de suivre une formation de 25 heures. J'ai pensé que tout cela n'était qu'une rumeur car au travail, personne en parlait. Il y a une semaine ou deux, l'employeur nous avise que l'examen aurait lieu la semaine suivante.
Ce matin, je suis arrivée à la salle de conférence, on m'a demandé de mettre mes effets personnels loin en avant du local et de m'asseoir à une bonne distance de mon voisin. On nous a pratiquement dit de ne pas nous en faire, que l'examen est très difficile. Je n'irai pas dans les détails car je ne voudrais compromettre le projet d'évaluation mais je peux dire que j'ai été surprise de lire les questions spécialisées sur la pédiatrie, l'optométrie ainsi que des questions sur des outils d'évaluations spécifiques à certaines spécialités. J'ai été surprise d'avoir à répondre à des questions aussi pointilleuses. C'est comme si on demandait à un gynécologue d'évaluer une fracture de la cheville. Demandez moi d'évaluer un patient instable et je le ferai de la tête aux pieds!
Il y a quelques semaines, j'ai du me rendre dans la salle de réanimation accompagnée du gastroenterolgue. Il était question d'un homme en hémorragie digestive. C'est avec admiration que j'observais les infirmières de la salle à code administrer du sang et partir des protocoles capable de maintenir en vie ce patient. Jamais je ne me suis posée la question à savoir si elles étaient bachelières ou non. Ce fut à notre tour ensuite de faire notre travail et d'arrêter le saignement dans son estomac, un ulcère qui menaçait sa vie. Nous étions plusieurs infirmières dans cette grande salle qui n'auraient pu faire le travail de l'autre mais compétentes dans nos spécialités.
Nombreuses sont les fois que l'ont se fait appeler la nuit pour un femme en hémorragie suite à son accouchement, pour une césarienne urgente ou un patient septique. Nous avons 30 minutes pour sortir du lit, se rendre à l'hôpital et démarrer un protocole de transfusion massive, assister la césarienne, assurer la surveillance de ces patients à la salle de réveil jusqu'à leurs transferts au soins intensifs. Heureusement, notre équipe est riche d'expérience et compétente mais je ne pourrais vous dire la différence entre les infirmières bachelières et les infirmières du niveau collégial.
Depuis quelques mois, il y a de plus en plus d'infirmières en congé de maladie. Il n'y a pas d'argent pour afficher des postes. Nous devons annuler des salles d'opérations car il n'y a pas assez d'infirmières formées. J'ai même du assurer la garde aux deux jours pendant quelques semaines à cause du manque d'infirmières. Ma propre fille n'a pas pu aller à la clinique lors de son infection à streptocoque car j'étais à l'hôpital.
Alors pour toutes les infirmières qui ne connaissent le score exact d'un outils d'évaluation de gériatrie, ni le terme spécifique à un examen de la vue ou bien l'aspect du tympan enflammé d'un enfant de trois ans, il y aura une formation financée de 25 heures. Sachant qu'en 2013, il y avait 72 365 infirmières et que 35.5 % sont bachelières, nous serions environ 47 000 infirmières à suivre cette formation.
La formation est primordiale dans notre milieu. En fait, dans notre département, nous organisons nos propres formations en plus des formations accréditées par l'OIIQ. Ce matin, on m'a imposé un examen afin d'évaluer mes besoin de formation. Je me demande parcontre, après 13 ans de pratique et avec l'expérience accumulée, pourraient t-on me demander mes besoins de formation? Des besoins spécifiques à ma spécialité? Pourrions-nous avoir plus d'infirmières sur le terrain, ce qui nous permettrait d'aller dans les congrès reliés à nos spécialités? Pourrions nous investir toute cette argent dans des postes question de ne pas avoir à faire autant de garde et de temps supplémentaire (la source des congés de maladie)?
J'imagine les statistiques suite aux résultats des cet examen, basées sur 40 minutes de questions....
Tout ce que je sais, c'est que j'ai l'honneur de travailler quotidiennement avec des collègues d'expérience fort compétentes et dévouées... Ça, ça se mesure difficilement.
Wow quel beau texte rempli de vérité et de bon sens !
RépondreSupprimerDe l'argent mal dépensé, vaut mieux comme tu le dis avoir de la formation ds notre spécialité plutôt que de vouloir que l'on soit bonne ds tout. On étudie pendant 3 ans en général pour après se trouver une spécialité rendu sur le marché du travail. Notre spécialité on l'apprend sur le terrain, on a pas de formation spécifique pendant x années comme les médecins. Faut pas trop en demander,déjà que la tâche des inf. est très élevé !
Très bien dit! J'aime bien la formation mais d'investir dans des formations qu'on oubliera dans quelques années alors qu'on a des besoins de formation spécifiques qui nous serviraient! Et de nous faire passer un examen sachant que peu d'entre nous auraient le 75%. Pourquoi ne pas laissé de côté cette étape et passer directement à la formation!
SupprimerExactement, je trouve humiliant d'avoir à répondre à cet examen,sachant qu'il y aura tres peu de personnes qui le réussiront.Ca fait 38 ans que je suis infirmière
SupprimerExact, pourquoi l'examen qui implique temps et argent sachant que rare sont celles qui auront une note supérieur à 75%. Nous ne sommes pas contre la formation, mais elle doit être adaptée à nos besoins.
SupprimerDes mises à jour, des formations, on a fait plusieurs fois par année. Si cette formation est nécessaire, c’est de la mettre obligatoire pour toutes et même pour celles qui ont le BAC si elle le désire pour rafraichir leurs connaissances sans faire le prétest. Que c’est triste de voir certaines infirmière découragées : état dépressif à venir assuré. Pour être une bonne infirmière, il faut être forte (psychologiquement), il faut avoir de l’estime de soi. On ne peut pas aider les autres si on se dénigre soi-même ou si on accepte sans broncher le dénigrement des autres. Le prétest est une humiliation : il n’y a pas de doutes. Après ce que j’ai entendu parlé des résultats de celles qui ont déjà passé le test, elles ont toutes échoué ou presque, j’ai sorti mon livre sur l’infirmière et les examens cliniques avec les DVD associés (cours que j’ai pris à distance). Cette fin de semaine, je vais faire un blitz et faire une révision. J’ai très peur. J’en ai des nausées, je ne digère pas bien mes repas…Il y a une forte probabilité que j’échoue comme toutes les autres. Et ce qui est encore plus choquant, c’est qu’au travail, l’ASI m’a dit de ne pas m’en faire avec cet examen, que je n’ai pas à passer ma fin de semaine à réviser mes connaissances. Ma coordonnatrice m’a dit de ne pas m’en faire, elle a presque banaliser l’expérience du prétest. Pourquoi décourager une infirmière à se préparer au prétest? On dirait que le but premier des cadres supérieurs c’est de s’assurer que toutes les infirmières échouent…On nous a remis une lettre il y a quelques jours qui nous informe que cet examen va être mis à notre dossier mais va être confidentiel. J’ai reçu une autre information de ma coordonnatrice qui dit que le résultat du prétest ne sera pas dans le dossier. D’autres disent que la note obtenue ne sera pas au dossier pour le «réussi » ou « échoué » le sera. Quelle différence ça va faire? » On est brusqué dans ce prétest. On nous lance dans la fosse aux lions. On ne nous respecte pas. J’ai mis un post sur fb de la FIQ au sujet du prétest. J’ai reçu 2 commentaires m’expliquant la nécessité de la formation alors que mon post était sur la non nécessité du prétest. C’est comme si la FIQ faisait l’aveuglement volontaire sur l’humiliation, le non respect et le besoin maladif du ministre de la santé M. Barrette de vouloir écraser les infirmières avec ce prétest. Parlant de formation en psychiatrie, à quoi vont mener les humiliations répétées, les injustices, les abus répétés envers les infirmières? Je crois que notre ministre de la santé M. Barrette et peut-être aussi la FIQ ont besoin d’une formation.
SupprimerAurais été curieuse de faire faire l'examen à une vieille bachelière qui travaille au même endroit depuis plusieurs années, j'pense pas qu'elle savait tout ça. Je ne sais pas qui a décidé cela mais pour la formation à venir ça va prendre une méchante gymnastique pour remplacer les infirmières qui iront en formation , on a de la misère à se faire remplacer pour prendre un congé en spécialité.
RépondreSupprimerEffectivement, hier justement TVA et Radio Canada ont publié sur le manque de ressource des infirmières, l'épuisement professionnel, le manque de temps pour donner les soins appropriés aux patients...
SupprimerEffectivement!
RépondreSupprimerNous passons tous le même examen de l'ordre pour devenir infirmière.
Présentement où je travaille,c'est du temps supp obligatoire depuis 2 semaines et ce jour soir nuit.La salle d'urgence déborde ? D'accord ! Mauvaise gestion ? ABSOLUMENT ! Et maintenant un examen obligatoire à plus de 40 000 milles infirmière !! Qui remplacera les infirmières pendant ces 25 heures ???? Pour ma part je tiens à dire BRAVO encore une fois à tous les gestionnaires et décideurs du Réseau de la santé pour l'idiotie dont-ils font preuve mais surtout le manque de jugement qui les caractérisent depuis déjà bien trop longtemps !!!
RépondreSupprimerMerci pour ton opinion!
SupprimerWow tellement beau votre texte et tellement véridique, je partage votre avis à 100% moi-même n'étant pas bachelière et à avoir passé ce test ridicule qui ne relevait pas du tout mes bientôt 15 ans d'expérience!
RépondreSupprimerMerci c'est très gentil!
SupprimerWow...ton texte fait ma journée! Je suis tout à fait d'accord avec toi et stop au clivage bachelières/techniciennes...chacune est le complément de la suivante.Merci.
SupprimerMerci c'est très gentil!
SupprimerJ'ai fait l'examen en tant qu'infirmier technicien depuis 2007. J'ai beaucoup travailler dans les CHSLD comme infirmier ASI et dans les urgences. J'ai présentement un poste d'infirmier ASI à temps plein dans un centre de santé où je m'occupe des soins de courte et longue durée et de l'urgence. Je suis présentement aux études à temps partiel pour compléter mon BAC... aujourd'hui, j'ai la moitié de mon BAC de fait donc tous mes cours sur l'examen clinique 1 et 2.
RépondreSupprimerLe but de l'examen portait sur l'examen physique de la personne âgée, de l'adulte, de l'enfant et de la femme enceinte. On nous a dit "pas de panique, pas besoin de réviser, vous allez le passez haut la main !" ... et pourtant, toute les infirmières l'ont lamentablement échoué. 9/20 sur l'examen physique dans mon cas et 1/10 sur l'examen mentale (ce que l'on nous avait jamais dit, c'est qu'ils avait des questions sur l'examen de la fonction mentale). Que voulait-on prouver ? que les infirmières techniciennes étaient bel et bien incompétentes comparativement aux infirmières BAC ?
Hors... passez cette examen aux infirmières qui sort de l'université avec un BAC dans la poche... je vous garantie que moins de 5 % d'entres elles passeront ce fichu examen. Le test était biaisé... les questions trop pointu pour ayant une valeur théorique vrai...
Je suis simplement blessé et dégoûté de me faire dire que je suis pas bon à rien avec cet examen, qu'on doit me mettre au niveau alors que je crois l'être... que la moitié de mon BAC et de tous mes crédits en examen physique à l'université ne donne rien... et on doit me donner un cours de 25 heures alors que j'en ai eu au moins 180 sur l'examen physique ! Que valent vraiment ces 25 heures et cet examen.
J'aimerais que la personne détentrice d'un BAC en soins infirmiers et qui me donnera ce 25 heures de formation passe cet examen avant... et on verra sa note, qui sera tout aussi lamentable que les nôtre sinon plus ! Pas vous ?
Tout à fait d'accord avec toi! Très bien dit!
SupprimerMerci pour ton opinion.
Très bon texte! C'est certain que si ça fait 20 ans que tu travailles en périnatalité, tes connaissances en ophtalmologie sont loin derrière et ce, autant pour une bachelière....
RépondreSupprimerTenez vous debout et criez haut et fort que ça n'a aucun sens.
Il y a des personnes complètement déconnectées de la réalité qui prennent des décisions de ce genre! Bonne chance...
Il faut garder en tête que c'est la FIQ qui tenait à cette formation et pour les infirmières techniciennes lors du renouvellement de la convention collective. Le tout afin de justifier que les techniciennes aient accès à une échelle salariale de 18 échelons vs 12 dans l'ancienne convention et donc accès à des salaires plus élevés. Afin de justifier ce gain salarial lorsque comparées aux bachelières, la formation de 25 hrs vient assurer une standardisation des compétences en évaluation de la santé mentale et physique des infirmières techniciennes. Au fil des ans, les actes réservés aux professionnels de la santé ont beaucoup changé. Avec la loi 90, l'infirmière a un rôle élargi et les infirmières ont la responsabilité d'évaluer les personnes qui se présentent à elles de façon complète. Je comprends que l'on travaille tous dans des spécialités différentes, mais une révision de 25 hrs sur l'évaluation de la condition physique et mentale ne peut faire de tort à personne. De plus, je crois que de décrier le manque de ressources humaines et financières dans le réseau aux fonds investis dans ce projet de formation est un faux débat. Ce se des infirmières qui se sont battues pour obtenir ces mesures. Ce n'est pas le MSSS ni les hôpitaux/employeurs du réseau public qui ont imposé cette formation. Toutes celles et ceux qui ont voté en faveur de notre convention collective 2015-2018 devraient savoir que cette mesure serait mise en place.
RépondreSupprimerEn tant que bachelier, j'accepterais volontiers de passer l'examen (que j'échouerais fort probablement) et d'avoir accès à 25 hrs de formation continue payées pour m'améliorer. Je suis d'accord que ceci ne m'aiderait pas à parfaire mes connaissances dans ma spécialité, mais qui sait à quel moment de ma pratique mes connaissances de l'évaluation de la condition d'une personne ne m'aideront pas à faire une différence dans la prise en charge de la santé d'un ou d'une patiente ?
Merci ! de les éclairer
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerMerci de vos explications, c'est plus claire l'ojectif de cette décision. Merci Sarah Bachand d'initier ce débat. Je comprends les raisonnements comme quoi ils veulent justifier le fait d'avoir plus d'échelons, mais ce n'est pas la bonne stratégie d'obliger à passer un examen et nous prévenir deux semaines à l'avance! Ou est-ce qu'ils pensent que les deux prochaines semaines nous sommes tous en vacances?? D'ici au 20 janvier, mon agenda est complète, avec du travail, des études à l'université et la gestion d'une famille. Ils ont beau à dire qu'on est supposé de savoir les réponses sans étudier...un examen se prépare!! Surtout si ça vise adulte, femme enceinte,enfants et gériatrie. Santé physique et mentale, outils d'évaluation de toute cette population là...et en plus avec des questions pointillantes! Si ça vaut 25h de formation....ça vaut, au minimum, 25 heures d'étude...C'est enrichissant de réviser, et je suis pour la formation continue, mais c'est humiliant de se faire évaluer sans même pas donner le temps ni les outils de se préparer. Donnez nous le temps et les moyens pour qu'on se prépare, et vous éviterez de payer 25h de formation à plus de 40 000 infirmières. C'est comme ça que je le vis...(c'était le même commentaire du Port9, mais vous avez mon nom maintenant).
SupprimerM Boutin-Caron merci de m'avoir éclairée sur le sujet mais lorsque je relis l'invitation pour cet examen , je lis: dans une optique de rehaussement des compétences selon L'OBLIGATION DU MSSS...Je suis pour la formation continue mais j'ai terminé mon cours en 84 alors j'aurais aimé qu'on me propose des références à lire avant de faire cet examen et dans des délais raisonnables. Une chose est sûre je n'irai pas me ridiculiser à répondre à cet examen j'irai signer mon nom à reculons...
SupprimerDéploiement des activités réservées prévues à la Loi 90
RépondreSupprimerAfin de permettre le déploiement des activités réservées prévues à la Loi 90, il est convenu que les infirmières détentrices d’un diplôme d’études collégiales puissent recevoir la formation sur l’évaluation de la condition physique et mentale de l’usager-ère. Cette mise à jour rémunérée, ou ce perfectionnement, est reliée au changement de rangement dans le cadre du règlement des plaintes déposées lors du maintien de l’équité salariale de 2010 et sera accrédité par l’OIIQ dans le cadre de la formation continue.
Repéré le 8 janvier 2017 à :
http://www.fiqsante.qc.ca/negociations/
Merci d'apporter ces informations.
SupprimerMerci pour votre opinion et explications.
SupprimerJe suis absolument d'accord avec la formation. Je ne trouve pas que le manque de ressources humaines et financières est un faux débat dans notre contexte. Il s'agit de venir voir ce qu'il se passe sur le terrain pour comprendre. Je ne connais pas une infirmière qui refuserait de la formation. Je ne comprends surtout pas l'examen qui nous destine d'emblée à la formation. Pourquoi ne pas éviter cette étape qui implique perte de temps et argent et passer directement à la formation. Pourquoi ne pas évaluer les besoins de formation selon les champs de pratique. Je suis d'accord que la base doit être mis à jour mais en détail et spécialisés, de bonnes portions seraient oubliés dans la ou les années qui suivent tandis qu'un rafraîchissement de la base et autres formations dirigés vers notre champ de pratique nous aideraient d'avantage dans nos compétences et donc ne seraient pas perdus. L'argent consacrée à la formation serait bien placée et des questions doivent se poser quant à la gestion de celle-ci pour un si gros volume d'infirmières.
je suis dans le domaine depuis 35 ans.plus près de ma retraite.je passe le test ce matin.je ne vais pas vous décrire mon stress..peut être que le seul résultat seras mon départ..quel clivage.je fais le même travail que la bachelière...
SupprimerNe vous en faite pas pour l'examen. Il ne sert qu'à évaluer si vous ferai la formation. Ne laissez pas un examen diminuer la richesse d'expérience que vous avez accumulée!
SupprimerPourquoi faire passer ce test , en sachant que 75% échouent ,donnez juste la formation ,ce qui est jamais mauvais en soi.Le fait de passer le test est carrément frustrant et démotivant .Le réseau de santé est déja assez malade ,pourquoi démolir les infirmieres qui portent le fardeau a bout de bras!Voyons-nous une telle pratique dans d'autres sphères de travail??????
RépondreSupprimerJe pense la même chose!
SupprimerMerci pour votre opinion!
L'examen écrit est obligatoire pour les infirmières voulant se dispenser de la formation obligatoire. Tu réussi 75% en montant, c'est beau, sinon : formation.
RépondreSupprimerC'est 25 heures de formation accréditées et payées. Alors moi j'en vois le beau côté : je refuse l'examen et la job me paie une formation accréditée qui remplira les exigences de mon ordre professionnel en formation. Pour la première fois depuis l'obligation en formation par l' OIIQ, je serai légale!
Nous ne sommes pas contre la formation. Je crois simplement qu'il est pertinent de cibler la bonne formation selon le champ de pratique. Une bonne base doit être mis à jour mais il est important de s'assurer que le contenu de toutes ces heures seront bien réfléchies également. Quant à l'examen, nous n'avons pas eu le choix ou non de le passer.
SupprimerNous avons fais l'examen pour être infirmière, nos sommes inscrite à l'ordre, nous sommes légales et l'avons toujours été.
Merci pour ton opinion!
SupprimerEt pourquoi pas boycoter le test en ne s'y présentant pas ou, encore plus tentant, y aller et ne rien inscrire du tout sur l'examen ?!? Le résultat sera le même anyway: j'aurai 25 hres de formation éventuellement...
RépondreSupprimerApparemment, nous avions l'option de ne pas le faire.
SupprimerEst-ce que les infirmières enseignantes seront obligées de suivre cet examen?? Est-ce que c'est l'OIIQ qui les convoque à cet examen?? Merci de ses précisions.
RépondreSupprimerToutes les infirmières techniciennes et c'est la FIQ et non l'OIIQ.
SupprimerAprès plus de 30 ans au service des enfants malades à quoi va me servir l'examen physique de la personne âgée de l'adulte et de la femme enceinte.J'ai très peu d'intérêt pour cette formation et après cette formation doit-on passer un autre examen ,qu'est-ce qui arrive si on ne réussit pas?
RépondreSupprimerIl faudra passer un examen 6 mois après la formation.
Supprimer